LES ESPÈCES À REPRODUCTION COOPÉRATIVE

Les individus de certaines espèces vivent en petits groupes aux relations sociales si fortes qu’elles en deviennent obligatoires. C’est le cas par exemple des suricates, petits carnivores africains, ou des lycaons, canidés africains.

Chez ces deux espèces, mais aussi d’autres espèces de mammifères, d’oiseaux ou encore de poissons, les membres du groupes, souvent apparentés, ne se reproduisent pas tous (ce rôle étant souvent réservé au couple dominant) mais tous participent à l’élevage des jeunes, à la chasse, à la surveillance et la protection, etc…

Dans ces groupes dit « à reproduction coopérative obligée », moins il y a d’individus, plus la réalisation des tâches communes s’avère difficile, et plus la survie du groupe, et donc des individus qui le constitue, est menacée.

Franck Courchamp

Approches utilisées

  • Nos premières approches ont été théorique, par l’étude de ce processus chez ces espèces au moyen de modèle mathématique mimant le fonctionnement de ces populations. Ces travaux concernent à la fois les suricates et les lycaons.
  • Nous travaillons aussi, en collaboration avec des spécialistes, sur des données de terrain de plusieurs populations de suricates et de lycaons.