INVASIONS BIOLOGIQUES
ils ne viennent pas de l’espace, mais ces envahisseurs sont tout aussi redoutables…
Lorsqu’une espèce est introduite dans un nouvel écosystème, elle arrive souvent sans le cortège de ses ennemis naturels (parasites, prédateurs, compétiteurs). Elle se trouve alors dans un environnement qui n’a pas évolué pour la contrer, avec des plantes qui n’ont ni épines ni toxines pour repousser les herbivores et des proies qui ne savent ni se sauver ni se défendre face aux prédateurs.
Sans aucune force pour contrer leur expansion, les nouveaux arrivant envahissent l’écosystème, causant d’immenses dommages écologiques et économiques.
Leur prolifération peut entraîner la réduction de la biodiversité, la modification des habitats et même l’extinction d’espèces endémiques
Fourmis de feu, frelons asiatiques, moule zébrée, ragondin, écrevisse de Louisiane, pour ne citer que certains des exemples les plus connus. On estime que les invasions biologiques sont une des premières menaces d’extinction d’espèces dans le monde et les pertes économiques qu’elles engendrent sont estimées à 423 milliards de dollars par an au niveau mondial.
Les espèces envahissantes en quelques chiffres :
- 37 000 espèces invasives dans le monde, dont 3500 avec des impacts importants
- 76% d’espèces invasives supplémentaires ces 35 dernières années
- 60% des extinction d’espèces dont liées aux EEE depuis 1700
- 85% entrainent des répercussions négatives sur la qualité de vie
- 423 milliards de dollars par an au niveau mondial (chiffres InvaCost)
- 10 milliards d’Euros en 25 ans en France (chiffres InvaCost)
- Des couts multipliés par 4 tous les 10 ans (chiffres InvaCost)
Pour aller plus loin
- Master class : Invasions biologique, la menace invisible
- Demain Autrement (France Info): Les espèces exotiques envahissantes 1/2
- Demain Autrement (France Info): la lutte contre les invasions biologiques (2/2)
- Les invasions biologiques, un fardeau économique pour la France
- 1 288 milliards de dollars : chiffrer les dégâts causés par les invasions biologiques pour enfin agir