THÈMES DE RECHERCHE
dynamique de la biodiversité
Notre groupe travaille sur de nombreux projets sur des thématiques diverses, mais toutes liées aux impacts des activités humaines sur la biodiversité.
Parmi les cinq grandes menaces pesant sur la biodiversité, les invasions biologiques sont les moins étudiées et leurs impacts ne disposent d’aucune unité de mesure standardisée. Nous développons des moyens innovants et percutants pour quantifier ces impacts, et éveiller les consciences.
Les IA transforment de nombreux domaines, ouvrant de nouvelles perspectives, y compris en écologie. Nous concevons des programmes d’IA capables d’extraire et d’analyser à grande échelle les données issues des centaines de milliers d’articles scientifiques publiés chaque année.
Les changements globaux (changement climatique, destruction de l’habitat, élévation du niveau des mers, etc) ont des effets importants sur la biodiversité.
Avec cette série de projets, nous les étudions à grande échelle.
On dit souvent que les espèces qui plaisent le plus au public sont celles qui bénéficient le plus d’effort de conservation. Je me suis demandé si elles étaient vraiment plus protégées. Et aussi, quelles étaient ces fameuses espèces les plus charismatiques. Les résultats sont étonnants.
Enfin, je m’intéresse également depuis peu à un nouveau type de menace de la biodiversité, que j’ai découvert un peu par hasard : l’attraction irrationnelle pour la rareté pousse les hommes à exploiter les espèces rares, les rendant ainsi encore plus rares, donc plus attractives, et plus exploitées, etc…
De retour en France et suite à mon recrutement au CNRS, j’ai continué les recherches commencées lors de mes deux postdocs, mais je me suis plus spécifiquement intéressé à l’effet Allee, que j’ai commencé à étudier sous toutes ses coutures.
Mon second postdoc (à Cambridge, GB) m’a recentré sur l’écologie fondamentale, avec un sujet sur la dynamique d’espèces à reproduction coopérative obligée, comme le suricate et le lycaon. C’est lors de ce postdoc que j’ai découvert un processus alors peu connu, l’effet Allee.
Thème du début de ma thèse, l’étude de l’épidémiologie du SIDA du chat a permis de mettre en évidence que ce virus voisin du VIH est largement répandu dans les populations naturelles de chats domestiques, mais a un impact limité, même s’il est mortel pour les individus infectés.
Certaines publications sont inclassables : opinions, réactions, conseils de carrière, ou études sur des sujets très ponctuels, vous les trouverez ici.